Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Une pointe de mAlice

Archives
30 mai 2010

Le plus chouette dimanche de toute l'année

 

"...

"- Petit oiseau à la violette, viens te poser dessus mon doigt que je te dise à la vio......

-Nooooooooon !!!!!!!! Camiiiiiiille! on avait dit que c'était moi d'abord!

-Oooooh! mais Aurélien, j'ai pas fini! ...que je te dise, à la violette, un grand secr....

-Non Camiiiiiiiille !!!!!!! Maman, Camille elle veut pas me laisser parler.

-Aurélien!  Mais j''étais en train de parler ! Qu'est-ce qu'on a dit quand les grands parlent? Maman, tu peux dire à Aurélien que quand les grands parlent il faut pas les interrompre?

-Mais maman, Camille elle est pas zentille...

-Petit oiseau à la...

-Mais noooooooon!!!!!! Mais c'est moi d'abooooooord!!!!!!!

- A LA VIOLETTE, VIENS TE POSER DESSUS MON DOIGT

- BONNE FÊTE MAMAAAAAN !!!!!

-OOOOOH! NOOOOON! MAIS C'EST NUL! AURELIEN IL AVAIT MÊME PAS UN POEME! MOI J'AVAIS UN POEME!"

 

Voilà, il est 6h27 et le plus chouette dimanche de toute l'année ce sera dans à peine quelques semaines, quand il arrivera la même mésaventure à P-A pendant que moi je pourrai continuer à faire semblant de dormir à côté de lui...

Et au fait....

 

BONNE FÊTE MAMAN!!!!!



 

 

 

Publicité
24 mai 2010

It's alive !!!

J'avais pensé à commencer par m'excuser platement pour ce silence de plusieurs mois, par vous dire à quel point j'étais désolée de vous avoir laissés dans le vide sans un mot, sans une explication alors même que justement je venais de prendre la résolution d'être plus assidue, mais plus je pensais à ces excuses, plus je me sentais morveuse, moins j'avais le courage de revenir, bref, le cercle vicieux dans toute sa splendeur.

Finalement j'ai bien réfléchi et en fait, on va plutôt de faire comme si de rien n'était.

Voilà, mon dernier post était donc hier et pour ceux qui auraient perdu le fil depuis que nous nous sommes quittés, je vous résume en quelques mots l'essentiel de ce qui s'est produit, histoire que nous repartions sur de bonnes bases.

Alors, depuis hier, le Bébinou a eu 18 mois et il est brutalement tombé de son piédestal. Désormais, vous ne verrez donc plus sur ce blog aucune allusion subtile au caractère paisible du plus petit des trois, le masque est tombé, le Bébinou a révélé sa face cachée.

Par exemple le Bébinou qui contrairement aux deux autres avait eu la courtoisie d'apprendre à dire "Maman" avant tout autre mot (et notamment avant le prénom de la nounou), prend aujourd'hui un malin plaisir à appeler Camille Maman et à se précipiter vers elle, pour un câlin à chaque fois qu'il est contrarié c'est à dire, à chaque fois qu'on tente de lui changer sa couche, de le mettre à table, de le sortir de table, de le mettre au bain, de le sortir du bain, de le mettre au lit, de le sortir du lit, de l'emmener au parc, de le ramener du parc...

Je pourrais continuer comme ça un moment, mais rien que l'énumération me fatigue.

Aussi, depuis hier, le Bébinou a accru son vocabulaire de deux mots:

"Tolo!" pour de l'eau, qui désigne aussi bien de l'eau que du jus d'orange ou du lait et plus généralement, tout ce qui est susceptible de se boire, qu'il vocifère à chaque fois qu'il en a l'occasion, la ponctuation faisant partie intégrante du mot,

 "Non!" (idem pour la ponctuation).

Maintenant que le Bébinou parle, nous avons régulièrement avec lui de longues et enrichissantes conversations:

" - Tolo!

-...

_ Tolotolotolotolotolotolooooooo!

- Tu veux de l'eau, Choupinou?

- Non !"

Non, est de loin son mot favori et une réponse de principe à chaque phrase qu'on lui adresse. C'est même une réponse de principe à chaque phrase qu'on ne lui adresse pas puisque parfois il suffit juste de regarder le Bébinou pour s'entendre répondre "Non!".

Du coup, Camille reprend son titre de championne toute catégorie de la plus mignonne des trois et même Aurélien se retrouve à nouveau dans la course, c'est dire combien Corentin s'est montré décevant récemment.

Aurélien, quant à lui, a eu son éruption cutanée annuelle.

Comme tous les ans, avec le retour du printemps Aurélien bourgeonne, et comme tous les ans avec le retour du printemps nous nous retrouvons chez le pédiatre.

Au printemps dernier, nous avions gagné successivement une varicelle et une scarlatine et cette année, à titre de lot de consolation, le pédiatre a envisagé, ou plus exactement, n'a pas exclu, une rubéole.

Aurélien s'est donc retrouvé privé d'école pendant 8 jours et alors que je le ramenais à la maison après que le Directeur m'ait gentiment fait comprendre qu'il y serait mieux jusqu'à ce qu'on ait la certitude qu'il n'avait pas la rubéole, Aurélien qui ne croyait pas à sa chance, me répétait: "Ze sais pas pourquoi il a dit ça, mais en tout cas c'est grôlement, grôlement zentil..."

Au final, il s'avère que son éruption cutanée n'était rien de plus qu'une éruption cutanée et Aurélien vit maintenant dans l'espoir, régulièrement déçu, que le moindre bouton va lui valoir quelques jours de vacances.

Camille a eu 6 ans, elle a perdu une dent le 1er avril, a eu la bonne idée de mettre un tic-tac sous son oreiller à la place de sa dent, pour faire une blague à la petite souris.

La petite souris, cette gourde, s'est faite avoir comme une bleue, bref on a bien rigolé.

Depuis, Camille qui est beau coup plus sensible au comique de répétition qu'au concept des blagues les plus courtes, échafaude nombre de plans machiavéliques pour conserver la prochaine dent qui tombera tout en refaisant une blague à la petite souris.

Encore de bons moments de franche rigolade en perspective...

P-A a eu 35 ans et ne veut toujours pas qu'on parle de lui sur ce blog. Vous n'en saurez donc pas plus.

Nous avons tous eu des poux.

J'ai encore du mal à en rire...

Nous avons tous re-eu des poux, le Bébinou plus que les autres, plus j'y pense, moins c'est drôle...

J'ai eu 34 ans, mais pas en même temps que des poux, c'est déjà ça.

Malgré tout, avec mes 34 ans sont venues des perspectives alléchantes:

L_ger_et_Douillet_avec_La_Droguerie

Mais comme, mes 34 ans ce n'était qu'hier, les photos de mes premières réalisations seront pour plus tard, je n'ai pas encore eu  le temps de finir...

C'est néanmoins en bonne voie et les premières photos ne devraient pas tarder.

Je pense qu'on a à peu près fait le tour, mon blog est donc vivant, merci à Sam qui n'a eu de cesse de m'inciter à le reprendre et à Lucie, qui passait par là et qui par son gentil message, m'a convaincue de m'y remettre.

A très bientôt.

 

13 janvier 2010

Le tuto du bonnécharpe

Comme promis, le tuto du bonnécharpe.

Tricoté en cascade 220 (220 mètres pour 100g) aux aiguilles 5,5 en taille deux ans pas d'échantillon sinon ce serait trop simple...

Monter 67 mailles.

Tricoter 6 rangs au point mousse.

Poursuivre au point Jersey endroit.

Après 10 cm de hauteur totale, commencer les diminutions sur l'endroit:

Tricoter 2 mailles endroit *2 m ens à l'end, 4m end, 1 surjet simple, 4 m endr* répéter de * à * jusqu'à 5 mailles du bord et terminer par 2 m en s à l'end et 3 m endr.

Il reste 56 mailles

4 rangs plus haut, sur l'endroit:

Tric 2 m endr * 2 m ens à l'end, 3m end, 1 surjet simple, 3 m endr* répéter de * à * jusqu'à 4 mailles du bord et terminer par 2 m ens à l'end et 2 m endr

Il reste 45 mailles

4 rangs plus haut sur l'endroit:

Tric 2 m endr * 2 m ens à l'end, 2m end, 1 surjet simple, 2 m endr* répéter de * à * jusqu'à 3 mailles du bord et terminer par 2 m ens à l'end et 1 m endr

Il reste 34 mailles

4 rangs plus haut sur l'endroit:

Tric 2 m endr * 2 m ens à l'end, 1m end, 1 surjet simple, 1 m endr* répéter de * à * jusqu'à 2 mailles du bord et terminer par 2 m ens à l'end

Il reste 23 mailles

2 rangs plus haut sur l'endroit, tricoter les mailles ensemble deux par deux et finissez par une maille endroit.

Il reste 12 mailles

2 rangs plus haut, sur l'endroit, tricoter les mailles ensemble deux par deux.

Il reste 6 mailles.

Rabattre sur l'envers: tricoter 2 mailles ensemble à l'envers repasser la maille restante de l'aiguille droite sur la gauche puis tricoter les deux premières mailles de l'aiguille gauche ensemble à l'envers, repasser la maille ainsi obtenue de l'aiguille droite sur la gauche et ainsi de suite.

Faire la couture.

Vous avez le bonnet.

Pour l'écharpe du bonnécharpe,

Plier votre bonnet en deux comme s'il était de profil, couture arrière vers la droite.

Compter 25 mailles en partant de la couture et en allant vers la gauche.

A partir de cette 25ème maille, relever 15 mailles (en relevant vos mailles, vous revenez en arrière vers la couture).

Tricoter les mailles relevées au point mousse sur la longueur voulue.

Edit après relecture: Evidemment vous faites la même chose en symétrique sur l'autre côté du bonnet...

Perso, j'ai tricoté sur 40 cm. ça donne une écharpe très fine, mais suffisamment longue pour pouvoir la croiser sous le menton du bébinou et la nouer dans son cou.

bonn_charpe_gros_plan

Une photo pour que vous vous rendiez mieux compte:

La couture est sur la droite, l'écharpe n'est donc pas tout à fait au centre, elle débute à 10 mailles de la couture et s'achève à 25 maille de la couture.

Elle aurait probablement pu supporter 3 à 5 mailles de plus en largeur, mais j'ai visé un poil fin parce que je ne voulais pas que le bébinou se retrouve tout engoncé.

Voilà, je crois vous avoir à peu près tout dit. Dans cette dimension j'ai utilisé un peu moins de 100g de laine.

Si vous repérez des erreurs, n'hésitez pas à me les signaler et si vous avez des questions n'hésitez pas à me les poser.

A très bientôt.

11 janvier 2010

Le renard et les raisins

Vous vous souvenez peut-être qu'il y a quelques semaines de ça, j'affirmais haut et fort, après une première expérience particulièrement laborieuse à la machine à coudre, qu'il fallait connaître ses limites et qu'en ce qui me concerne, mes limites n'incluaient pas la couture.

Et de toute façon la couture ça n'est même pas si drôle que ça et puis ça fait des fils partout et en plus il faut loucher pour arriver à mettre le fil dans l'aiguille...

Bon.

Vous connaissez le coup du renard et des raisins trop hauts soit-disant trop verts.

(Pour ceux qui auraient besoin d'une petite remise à niveau, c'est ; allez-y sans crainte, elle est courte celle-là...)

Et bien vous reprenez la même histoire, vous me mettez dans le rôle du renard et la couture dans le rôle des raisins et vous redéroulez le scénario.

Me voilà donc tel maître renard sous sa treille, le nez collé à mon écran à admirer les réalisations postées par ces innombrables déesses aux doigts de fée qui peuplent la blogosphère...et à tenter de me convaincre à la suite de cette première expérience douteuse que non vraiment la couture, tout le monde en revient et puis c'est galvaudé maintenant, impossible de mettre un pied dehors sans croiser une fille qui fait ses robes ou ses rideaux elle-même, si vous voulez vous démarquer un peu aujourd'hui mieux vaut apprendre à faire les macarons plutôt...

Mais voilà, je n'ai pas la sagesse de ce bon renard et en dépit de ce que j'ai pu proférer à l'époque, j'ai quand même continué à baver en silence devant les exploits d'aiguille des autres.

C'était plus fort que moi, cette histoire de couture a commencé par me retraverser l'esprit de temps à autre, pu is m'a un peu travaillée et a fini par m'obséder franchement tant il est vrai que je n'aime pas me trouver confrontée à mes limites.

Et puis en y réfléchissant vous savez ce qui lui est arrivé, vous, à ce pauvre renard après? Et bien tous les animaux de la forêt se sont foutus de lui.

Et ça dure depuis des siècles...

"Oui, voilà ce crétin de renard qui arrive même pas à attraper du raisin. Trop vert le raisin? qu'est-ce qu'il faut pas entendre quand même, du bon raisin comme ça, si c'est pas malheureux..."

Enfin bref, très vite il n'y eut plus guère que cet imbécile de corbeau pour se laisser encore impressionner par le renard.

Et moi, et bien je n'avais pas envie de finir comme le renard, moquée par tous, ridiculisée par mon incompétence.

Et puis quel exemple, franchement pour les générations futures.

Bon le préalable indispensable c'est quand même la machine.

Alors voilà, c'est comme ça qu'on se retrouve à quelques jours de Noël à présenter des requêtes idiotes au Père Noël avec, au fond du coeur, le secret espoir que le Père Noël va vous rire au nez "Toi?! de la couture? Vraiment?!!! Tu voudrais pas apprendre à faire tes lacets toute seule d'abord, avant de te lancer?"

Malheureusement, cette année, le Père Noël il était un peu à court d'idées alors une machine à coudre dans le fond pourquoi pas "mais tu feras bien attention avec tes doigts et l'aiguille... c'est la pédale surtout qui est dangereuse..." Et puis l'ultime question qui tue "Mais tu vas savoir où la ranger au moins?"

Ben oui, parce que ce bon Père Noël, il n'envisage pas un instant que je vais m'en servir pour de vrai de cette machine. Il s'imagine déjà que je vais l'admirer une semaine ou deux, jouer deux trois fois avec la lumière et puis qu'après ça fera juste un truc encombrant de plus qui va traîner dans l'appart.

Pour me ramener à la raison, il me fait même une démonstration de remplissage de canette et d'installation du fil d'aiguille avec sa propre machine, pour que je voie bien comme c'est pénible et compliqué quand même.

Mais bon, moi je suis hyper motivée et je lui parle de renard et de raisins et aussi de générations futures et d'estime de soi, alors en désespoir de cause il se résigne, le Père Noël. Mais il est gentil quand même, alors il me trouve une machine avec un système d'enfilage automatique, un truc merveilleux pour que le fil rentre tout seul dans l'aiguille parce que le Père Noël il m'a déjà vue à l'oeuvre avec un fil et une aiguille...

Et après la livraison, il assure le service après-vente et depuis Noël, il appelle presque tous les jours le Père Noël, pour savoir si j'ai trouvé une place pour ranger ma machine, puis ensuite, pour savoir si maintenant que j'ai trouvé où la ranger, je l'ai quand même ressortie pour l'essayer ma machine.

Alors pour ne pas décevoir le Père Noël, il y a d'abord eu les deux sacs besace.

Avec ça, je l'ai vraiment senti soulagé le Père Noël. D'abord par l'idée que son cadeau n'était donc pas totalement inutile (s'il meurt demain, il partira l'esprit en paix au moins), ensuite par le fait que mes doigts avaient tous survécu à la manip.

Mais bon soulagé, c'est bien mais c'est pas suffisant. C'est le Père Noël quand même. Et moi, depuis toute petite, j'ai envie de l'impressionner le Père Noël, alors les sacs besaces c'est bien, mais ça va vite devenir léger.

Il va falloir que je trouve autre chose...

Des vêtements par exemple.

Pour ça, il va d'abord falloir que je trouve des patrons.

Et justement ça tombe bien parce que figurez-vous que j'avais encore un cadeau de Noël qui n'avait pas encore été livré:

livres_de_no_l

Si ça tombe pas bien ça ! Des patrons de vêtements pour enfants, ma population favorite de victimes indulgentes.

Une étude minutieuse de l'ouvrage m'a permis d'arrêter mon choix sur un modèle de chemise de nuit pour petite fille.

En plus les dimensions collent avec celle du coupon de coton fleuri que j'ai acheté au marché St Pierre pendant les vacances.

Exceptionnellement les grands ont renoncé à se battre et le Bébinou dort, ça s'annonce très bien tout ça...

Bien sûr il y a bien l'étape un peu compliquée du report de patron sur le burda... Faute de table assez grande, tout ça se fera par terre, sur le parquet, il suffit de pousser un peu le parc du Bébinou et de replier le coin des tapis et hop voilà une affaire qui roule.

Ensuite il y a l'étape également complexe du report de la forme du burda sur le tissu. Etape rendue plus compliquée encore par le réveil inopiné du Bébinou que la vision de sa mère à plat ventre par terre au milieu d'un océan de papier calque et de tissu, rend littéralement hystérique.

La ruse éculée des jouets attrapés d'une main dans le parc et lancés au loin les uns après les autres pour distraire le Bébinou me permet quand même de finaliser.

Après découpe, c'est enfin le moment de jouer avec ma machine.

Evidemment, les conseils avisés du Père Noël sur les aiguilles, mes doigts et la pédale me reviennent immédiatement à l'esprit tandis que le Bébinou tourne sans relâche autour de ma chaise pour essayer de voir ce que je peux bien fabriquer.

La raison finit par l'emporter sur la passion et je remets donc la réalisation de mon ouvrage à la prochaine sieste du bébinou.

Le lendemain, me revoilà donc de nouveau à ma table de travail et là, je ne vais pas vous mentir, j'en ai bavé...

Je m'en suis à peu près sortie jusqu'à l'étape du volant. 

Et oui parce que c'est une chemise de nuit à volant que j'ai choisi, bien sûr. Sinon ça aurait été trop simple et le Père Noël aurait risqué de ne pas être tout à fait aussi impressionné.

Et puis avec des instructions aussi simples que "Découpez deux rectangles de tissu pour faire le volant. Assemblez les envers contre envers. Passez un fil de fronce en haut. Assemblez le volant au bas de la chemise en faisant coïncider les coutures des côtés et en répartissant les fronces régulièrement entre ces repères. Faites un ourlet d'un cm en bas." ça ne pouvait pas être vraiment compliqué...

...à condition d'avoir déjà au moins dix ans d'expérience derrière soi.

Pour moi, bien sûr ça s'est avéré un peu plus complexe que ça en avait l'air...

Je n'entre pas dans le détail, mais j'ai d'abord cru qu'il y avait deux volants superposés avant de m'apercevoir, après les avoir assemblés entre eux et en partie à la chemise, que je n'avais pas assez de longueur de volants pour faire tout le tour du bas de la chemise.

Une étude plus minutieuse de l'illustration du livre m'a permis de comprendre qu'il n'y avait en réalité qu'un seul volant et j'ai pu alors découdre et me concentrer sur la façon d'obtenir des fronces régulières.

Si quelqu'un a la solution, je suis preneuse...

Au final:

Camille_en_chemise_de_nuit

ça valait le coup de s'embêter un peu...

Et vous savez le plus beau? Le Père Noël à qui je me suis empressée d'envoyer une photo, n'a pas été seulement soulagé cette fois-ci... il a été carrément impressionné...

Finalement, la couture, c'est pas si galvaudé que ça et les petits fils partout on finit par s'y faire...Il aurait peut-être dû se montrer plus persévérant, notre renard, avec ses raisins...

 

 

1 janvier 2010

Bonne Année !!!

Et voilà !!! 2010 !!!!!

Bonne Année à tous ! Bonne santé aussi, et tous mes voeux de bonheur !

A ce propos, j'ai une petite dédicace spéciale du Bébinou pour son cousin:
Corentin me charge de remercier Barthélémy pour la roséole qu'il lui passée à Noël...
L'avantage me direz-vous, c'est que comme ça, au moins, la gastro offerte par Charlotte est passée quasiment inaperçue...

Tout ça nous a également permis de confirmer que le karma du Bébinou, même malade, reste cool.

Bref.

Alors quand même, pour sacrifier à la tradition, les bonnes résolutions.

Je prévoirais bien comme tous les ans, de m'arrêter de fumer en 2010 mais, oups, ça je l'ai déjà fait en 2009 !!!!
Il va donc falloir trouver autre chose pour cette année.

Alors mettons:
Tricoter plus vite,
Apprendre à coudre
Etre plus assidue sur mon blog
Trouver un autre surnom à Monsieur Malice (jusqu'à ce que ce soit fait, il récupérera désormais ses initiales: PA).

Bon, si je m'y tiens ce sera déjà beau.

Rendez-vous dans un an pour le bilan...

Publicité
30 décembre 2009

Quand je me prenais pour une poule...

Et ben c'est pas trop tôt !
C'est quoi cette histoire? T'étais où pendant tout ce temps???

Ben, d'abord je tiens à préciser que je ne suis pas très fière.
Je lance un blog, je m'éclate à écrire dedans, je suis hyper contente qu'on me laisse des commentaires ou même qu'on vienne tout simplement me lire et puis d'un coup, d'un seul, j'arrête tout, silence radio pendant plus d'un mois, pas un post, pas un mot, rien...

Mais bon, je tiens à préciser que ce n'est pas par manque d'intérêt, ni pour ce blog ni pour les quelques lecteurs qui s'y promenaient.

Non. En fait, en quelque sorte, on pourrait dire que j'ai été malade.

Pour tout vous dire, ma vie à basculé quelque part au mois de novembre. Je me suis réveillée un matin et je me suis prise pour une poule.

Enfin, une poule, vous m'aurez comprise... Une poule, pas n'importe quelle poule, naturellement. Une poule à petits pas, La Poule, quoi, pour ne pas la nommer.

Donc, comme je vous le disais, je me suis réveillée un matin et moi aussi, j'ai cru que je vivais dans un monde merveilleux où je pourrais travailler, élever trois enfants et fabriquer l'intégralité de mes cadeaux de Noël à la main (sans compter la garde robe des enfants), et organiser quelques dîners par-ci, par-là histoire d'achever de tester mon sens de l'organisation.

Assez vite, je vous rassure, j'ai réalisé que je n'étais pas La Poule.

Mais il était déjà trop tard pour reculer, j'avais commandé ou acheté toutes mes fournitures pour les cadeaux de Noël et les nombreux défis personnels que je m'étais lancés.

Alors j'ai persisté.

J'ai failli y perdre la vie.

Par privation de sommeil.

Au final, je m'en suis sortie, mais ça a été tout juste.

Alors, ce que je n'ai pas pris le temps de venir vous montrer au fur et à mesure depuis plus d'un mois, vous l'aurez en condensé juste en dessous:

Pour commencer, après le gilet de Camille, je me suis dit qu'elle aurait aussi besoin d'un bonnet et d'une écharpe assortis.

bonnet_et_col_Camille

(le bonnet est un modèle Phildar et l'écharpe est en réalité un col, bidouillé à ma sauce perso à partir des modèles du dernier bouquin de La Droguerie, le tout réalisé en cascade 220 coloris amarante, aux aiguilles 5.

L'espèce de carotte sur le bonnet est censée être une fleur et pour une première expérience au crochet, on aurait pu s'attendre à pire...)

Oui, j'y ai passé quelques soirées, mais comparé à ce qui suit, c'était juste une partie de plaisir...

Camille est ravie, et ne quitte pas son bonnet. Elle ne réalise pas du tout qu'elle a un bonnet à carotte et pas un bonnet à fleur comme initialement prévu, ce qui me conforte dans l'idée qu'il vaut mieux les victimiser dès leur plus jeune âge, lorsqu'ils sont encore indulgents.

La même expérience tentée avec une ado, voire une pré-ado ne m'aurait sans nul doute pas apporté les mêmes satisfactions.

Ensuite, tant que j'étais à faire des cols, et puisqu'il me restait une chute d'Alpaga-Plumette bleu et noir qui avait servi à mon textured, je me suis dit que j'allais faire une écharpe de poupée. Je me suis un peu ratée dans ma bidouille perso et mon compte de mailles et j'ai vite réalisé que l'écharpe en question était un modèle pour très grosse poupée.

C'est donc devenu un col pour ma poupée à moi le Bébinou.

photo_3

Le Bébinou aussi était content avec son nouveau col en alpaga plumette, mais le bébinou à cette époque était globalement toujours content car ne l'oublions pas, le Bébinou était est le plus mignon des trois.

Bon, c'est bien beau tout ça, c'est mignon et tout et tout, mais c'est quand même pas un malheureux bonnet et deux pauvres cols qui t'ont empêchée de rendre visite à ton blog pendant plus d'un mois !

Ben non, c'est vrai. C'est ensuite que ça s'est corsé.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais avant de disparaître, je vous avais vaguement parlé d'un projet secret à réaliser en Alpaga-plumette Aster-chocolat glacé de La Droguerie.

Ce grand projet secret, c'était un des cadeaux de noël home made que je m'étais mis en tête de réaliser.

Ma belle-mère ayant poliment admiré mon Ishbel la première fois que j'étais venue me pavaner avec devant elle, l'idée a germé dans mon cerveau fatigué de lui en tricoter un.

Sachant les difficultés que j'avais rencontrées à tricoter mon propre Ishbel, vous apprécierez à quel point le projet était noble.

N'importe qui d'un peu censé dans la même situation, se serait donc humblement contenté de refaire strictement le même Ishbel, petit modèle, en priant pour qu'à la faveur du même miracle que précédemment, ce nouvel Ishbel voit le jour.

Moi, pas.

Naturellement.

S'il y a un moyen de la ramener un peu, vous pensez bien que je ne vais pas me priver.

J'avais déjà failli perdre la raison une fois en tricotant un petit Ishbel, j'avais fini par réussir on ne sait trop comment, je décide de me risquer à recommencer MAIS il faudra que ce soit un grand modèle.

Ben oui, sinon il n'y a pas de challenge, pas de fun.

On va quand même pas refaire deux fois la même chose. Surtout maintenant qu'on sait que ça marche.

Ce serait bête quand même.

Donc me voilà de nouveau lancée dans un Ishbel, mais un big one.

Bien évidemment,  lorsque j'avais été acheté ma laine, j'avais encore dans l'idée de faire un petit Ishbel et ce n'est qu'une fois rentrée à la maison que l'idée m'est venue de faire un grand modèle.

Je me suis donc vite retrouvée en rupture de laine et c'est à ce moment précis que le sort (encore lui !) s'en est mêlé.

Figurez-vous que La Droguerie était en rupture de stock de plumette chocolat glacé.

Comme ça, comme j'vous l'dit.

"On devrait en recevoir aux alentours de la mi-décembre, Madame. Si vous me donnez votre nom et la quantité qu'il vous en faut, je vous la mets de côté."

Ben oui, mais moi ça va pas m'arranger cette histoire. Parce que mi-décembre, pour finir un Ishbel grand modèle avant le 24, quand même, ça risque de faire juste. Surtout compte tenu de mes exploits passés avec Ishbel. Et dans une autre Droguerie, ils en auraient pas de la plumette chocolat glacé par hasard?

"Malheureusement non, Madame. Il s'agit d'une rupture de stock nationale".

Une rupture de stock nationale, rien que ça ! Et bien on peut dire que j'en ai de la chance, moi. C'est pas à tout le monde que ça a dû arriver, ça, une rupture de stock nationale de plumette à La Droguerie.

ça vaut le coup de vérifier quand même, tellement ça paraît étonnant une rupture de stock nationale de plumette chocolat glacé.

Lille, rupture de stock confirmée,

Rennes, rupture de stock confirmée,

Marseille, rupture de stock confirmée,

Lyon rupture de stock confirmée.

Bon, je vais pas insister, je vais me rendre à l'évidence. Je choisis une couleur parmis les trente-seize mille teintes de plumette que propose La Droguerie et Bingo, c'est le must have de l'hiver, la couleur que tout le monde a, et je dois faire face, à moins d'un mois de Noël, à une rupture de stock nationale.

Une chose est sûre, ce n'est pas à La Poule qu'une chose pareille serait arrivée.

Dernier recours, l'appel au secours sur internet, the message in a bottle lancé aux tricopines de Tricotin.

Message reçu et entendu par Gulsuyu (encore une fois merci Gulsuyu !!!!) qui a la chance d'habiter près de la seule droguerie de France qui n'était finalement pas en rupture de stock nationale et qui a pu me poster en express la plumette qui me manquait.

Bon, c'est bien beau, tout ça, mais et cet Ishbel alors, il est tombé de tes aiguilles à temps pour Noël? Il était réussi? C'est comment le grand modèle par rapport au petit?

Alors dans l'ordre, oui, tout juste ; globalement, oui, il y avait bien quelques petites erreurs par-ci, par-là mais bon on va pas mégoter, dans l'ensemble il était plutôt réussi et; et ben c'est grand :

Ishbel_grand_mod_le

Ishbel, pattern by Ysolda, Alpaga-plumette Aster-Chocolat glacé de La Droguerie, tricoté en 5, au blocage sur le dossier du canapé de mes parents.

Gros plan sur le motif:

Ishbel_gros_plan

Quant à ma belle-mère, je crois que ça a été une vraie surprise et je crois qu'elle a été contente.

Mission accomplie, ouf ! Mais vous commencez à comprendre ma disparition soudaine.

D'autant plus que cet Ishbel n'était pas mon seul projet de cadeau fait main.

Sous l'impulsion de Sam, je me suis également lancée dans une expérience inédite pour Noël.

La fabrication de poupées en tissus.

Alors initialement (et très raisonnablement, je dois le dire), j'avais prévu d'en faire juste une, pour Camille.

Pour essayer, histoire de voir. Et puis pas forcément pour Noël. Plutôt pour quand j'aurais le temps.

Et puis très rapidement, j'ai décidé que finalement, il fallait absolument que ce soit pour Noël. Dans la foulée, bien avant d'avoir fini la poupée de Camille, j'ai aussi décidé qu'il fallait qu'Aurélien aussi ait la sienne.

Pour Noël aussi, naturellement.

(Dans un soubresaut de sagesse, j'ai quand même décrété que le Bébinou était trop petit pour avoir une poupée en tissu.)

Bilan?

Bilan, faire des poupées c'est chouette, c'est presque aussi addictif que le tricot, même.

Mais alors c'est long, mais c'est long.

Chose que j'ignorais, parce que certaines s'étaient bien gardées de s'étendre sur le sujet avant que je me trouve au pied du mur, pour faire une poupée, il faut savoir coudre.

Et moi, quant on sait que jusqu'à il y a tout juste trois mois, je savais à peine faire mes lacets toute seule, vous imaginez ce que je pouvais donner avec un fil et une aiguille entre les mains.

La plupart du temps, je ne parvenais d'ailleurs même pas à faire la démonstration de mon talent parce que je restais bloquée à l'étape du fil dans l'aiguille (plus tard j'ai découvert le petit bidule en métal qui permet de rentrer les fils facilement, ma vie a changé).

Bref, je m'égare. Il faut donc savoir coudre, mais il faut aussi savoir crocheter. Pour faire un bonnet de crochet à la poupée, afin de pouvoir passer les cheveux un par un dans chacune des mailles du bonnet de crochet.

C'est là, surtout que c'est long.

C'est à ce moment là aussi que j'ai failli y laisser ma vie.

Mais au final:

poup_es_gros_plan

Réalisées avec les kits "Chloé" et "Niels" de Marotte et Cie

A gauche: Marie / Lilly/ Flora (Que voulez-vous, Camille a un peu de mal à lui trouver un nom) et à droite: Christophe (un vibrant hommage d'Aurélien à mon frère, l'idole des très jeunes, qui a passé Noël avec nous).

Les yeux les plus acérés auront remarqué que chacune de ces poupées porte une écharpe tricotée autour du cou...

Ben oui, parce que les poupées, c'est comme les bébés. Elles naissent toutes nues. Ensuite il faut les habiller:

poup_es

Celle de Camille a donc été habillée, avant même sa naissance, par les bons soins de Sam juste avant son départ en vacances, et celle d'Aurélien a hérité d'une chemise de récup d'un poupon de Camille et de l'écharpe Alpaga Plumette que j'ai finalement réussi à lui tricoter, mais jusqu'à hier, elle se baladait les fesses à l'air...

Hier, j'ai finalement réussi à lui coudre de mes blanches mains (et surtout de la blanche machine à coudre que le Père Noël m'a apportée, un pantalon).

Trop fière.

Voilà qui clôt le sujet de Noël et j'espère que vous me pardonnerez, maintenant que vous savez ce qui m'a occupée, mon long silence de plus d'un mois.

Bon d'accord. Mais ça va mieux, maintenant? C'est fini, là? Tu te prends plus pour une poule? T'es guérie?

Hum...

Comment vous dire?

photo_2

Fallait bien que je l'étrenne quand même, ma machine à coudre... Et la poupée de Camille, grâce à Sam, elle avait un sac de transport. Alors il fallait bien que je rétablisse l'équité avec Aurélien.

Donc un tout petit sac besace de rien du tout d'après un modèle trouvé là et un peu bidouillé à ma sauce;

Ensuite, si Aurélien avait un Sac besace, il fallait bien que Camille en ait un aussi:photo

En velours bordeaux, d'après le même modèle que précédemment.

Ensuite, il y a aussi eu le pantalon de la poupée d'Aurélien et puis aussi:photo_4

Un bracelet biais en liberty, ruban et fleurs, et un pendentif à breloques matos de La Droguerie of course, assemblé par myself.

Mais là, ce n'est pas de ma faute.

D'abord c'est à nouveau de la faute du père Noël qui m'a apporté un bon cadeau de La droguerie.

Ensuite c'est de la faute de ma belle-soeur et de ma nièce qui avaient très envie de faire un tour à La Droguerie et vraiment ça n'aurait pas été sympa du tout de  ne pas les accompagner alors que j'étais en vacances.

Pour finir, c'est de la faute de mon tout nouveau rouge à lèvres.

Figurez-vous que depuis des années, j'ai pour fantasme de porter du rouge à lèvres rouge vif.

Mais pour une raison que j'ignore, alors qu'il m'a déjà été donné de constater que plein de filles portent du rouge à lèvres rouge vif avec élégance, à chaque fois que je m'y essayais, et bien quand je me regardais dans une glace, j'avais juste envie de me raccompagner manu militari jusque sur les trottoirs du bois de Boulogne en m'intimant l'ordre d'y rester.

Je m'étais fait une raison et avais renoncé au rouge à lèvres rouge vif et voilà qu'il y a à peine 15 jours de ça, je découvre, chez un parfumeur, un rouge à lèvres rouge vif que je peux porter sans risquer de me faire embarquer par la brigade des moeurs aussitôt le pas de la porte franchi.

Seulement voilà. A force de ne pas en porter, du rouge à lèvres rouge vif, je n'avais rien à me mettre avec.

Voilà qui est désormais arrangé...

Et tant qu'on y est:

photo_5

Une petite étole tout au point mousse rivière comme dans le bouquin de la droguerie, en baby alpaga chunky rouge de chez Cascades, tricoté en aiguilles 6,5.

ça monte tout seul, un vrai bonheur... et comme ça, définitivement, mon rouge à lèvres se sent moins seul...

C'est tellement doux qu'on se roulerait dedans, mais ça laisse tellement de peluches et de petits fils partout qu'on y renonce vite...

Et pour finir:

gilet_et_bonn_charpe

Un gilet et un bonnécharpe pour le Bébinou.

Le gilet est une reproduction à l'identique de celui-ci et le bonnécharpe est plus ou moins une bidouille perso, Le tout tricoté en Cascade 220 aiguilles 5,5. Pour le coloris, je ne sais plus trop comment il s'appelait et la photo ne rend pas super bien, il s'agit d'une sorte de bleu-vert, vaguement turquoise. Perso, avant de commander ma laine, je la voyais plus bleue et moins verte, mais bon, ça passe quand même.

Pour le bonnet, je vous mets un tuto dès que possible.

Pour le gilet, je suis en train d'adapter ce modèle en 4 ans avec des petites variantes, pour Aurélien, promis, dès que c'est fini, je vous mets aussi un tuto.

Voilà.

Donc guérie, je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est que je continue à bien m'amuser...

En tout cas, je suis contente d'avoir pris le temps de venir vous raconter tout ça et promis, en 2010 je suis plus assidue.

13 novembre 2009

Trico'13 novembre

Mon premier trico'13!
Bon, il n'est pas encore bloqué j'ai eu du mal à le faire tomber à temps pour le 13, mais le voilà quand même:

IMG_3102

Mon Textured !

D'après la recette d'Orlane, adaptée grâce aux nombreux conseils trouvés
Tricoté en Alpaga Plumette de La Droguerie, en 5,5.
Au début, je trouvais le résultat un peu déconcertant, mais finalement, les aiguilles 5,5, ça lui donne un aspect un peu plus aérien et le motif textured prend de petits airs de dentelle:

IMG_3103

Je l'ai fait un peu plus grand que le modèle d'Orlane puisque j'ai ajouté 16 rangs de jersey et j'ai fini par 24 rangs de point mousse.
Il pèse 160g et je vous poste dès que possible des photos après blocage.

12 novembre 2009

ça faisait longtemps...

Je reconnais, c'est la honte, pas un seul petit signe de vie, pas un message, pas une photo depuis deux semaines....

Le pire, c'est que j'avais pourtant plein de choses à vous raconter... à commencer par mon désastreux essai de macarons.

Mais bon, voilà, d'une part j'avais deux projets en cours que je voulais désespérément boucler, d'autre part, je reconnais que j'ai eu quelques moments un peu chargés au boulot et ce d'autant plus que ma semaine de boulot s'est achevée mardi soir...

Et oui !!! Vacances depuis mardi soir !!! Vacances jeudi et vacances vendredi alors même que les enfants eux, ils étaient à l'école!!!

De vrais parents indignes je vous dis. Aucun scrupule. ça se met en vacances et ça glande toute la journée à la maison pendant que leurs enfants triment à l'école...

Enfin bon, ça glande, ça glande, c'est vite dit. D'abord il y avait le bébinou quand même avec nous. Et même si le bébinou est le plus mignon des trois super mignon, il n'y a rien à faire, quand il se retrouve tout seul avec ses deux parents, il est content et il le fait savoir. Toujours à jouer, toujours à rigoler, épuisant je vous dis.

Bon, je vous rassure, au milieu de tout ça, j'ai quand même trouvé le temps d'aller avec Sam dans le temple du tricot parisien, d'où je suis repartie les bras relativement chargés... avec encore 4 longs jours devant moi pour donner naissance à tous mes projets.

Résultat:

Echarpe_liberty

Là, je reconnais, je suis hyper fière. Bon, d'accord, c'est la copie quasi conforme du modèle du bouquin de la droguerie, mais elle a été réalisée entièrement de mes blanches mains et le résultat est suffisamment satisfaisant pour que je puisse envisager de la porter sans rougir au bureau demain.

Il s'agit donc d'une écharpe en liberty, pompons, perles, huile de coude et je ne sais quoi d'autre encore et toutes les fournitures, sauf l'huile de coude viennent de la droguerie.

Evidemment l'acouchement n'a pas été sans douleur, mais que voulez-vous, on n'utilise pas impunément une machine à coudre pour la première fois de sa vie sans quelques difficultés. Alors oui, le liberty, la machine, les pompons, les perles et les enfants ont bien failli passer par la fenêtre à deux ou trois reprises, mais ce qui compte, c'est que ma persévérance à fini par payer que je peux inscrire cette nouvelle victoire à mon actif.

Pour l'avenir, ce qu'il faut retenir, c'est que manifestement, la couture et moi ne sommes pas faites l'une  pour l'autre et il sera donc plus raisonnable que je m'en tienne exclusivemnt au tricot...avec bien sûr quelques exceptions:

IMG_7265

 

Après la couture, les bijoux ! N'ayons peur de rien, la totale, boucles d'oreilles et sautoir cage à oiseau également réalisé avec le matériel de la droguerie.

J'aimerais vous dire qu'ils ont également été entièrement réalisé de mes blanches mains, mais ce serait faire abstraction du gros coup de main que m'a donné Sam dont la patience et la minutie dépassent largement les miennes.

D'aucuns diront que le total look cage à oiseau est un peu too much et on ne pourra pas les en blâmer, mais que voulez-vous, quand on aime on ne compte pas et gardez quand même à l'esprit qu'initialement j'avais aussi prévu des pompons sous les perles des boucles d'oreille.

Sachant celà, vous conviendrez que j'ai finalement su faire preuve d'une certaine sobriété.

Histoire de me donner bonne conscience et de tenter de faire oublier au monde entier que je suis une mère indigne qui prend des vacances pour aller faire du shopping entre copine quand ses enfants sont à l'école, j'ai également réalisé un petit collier sur le même modèle pour Camille.

Pour les garçons en revanche, rien du tout, mais si on arrive à oublier que je suis une mère indigne, ce sera déjà beau, il ne faudrait quand même pas qu'on en vienne à penser que je suis une mère parfaite.

Je tiens à me ménager une marge de progression, moi.


 

A part ça, si je vous disais que je suis revenue de La Droguerie sans m'être réapprovisionnée en laine, vous ne me croiriez pas et vous auriez raison:

IMG_3100

 

Comme d'hab, alpaga plumette couleurs Aster-chocolat glacé. Ce qui va monter sur mes aiguilles avec cette petite merveille?

Pour le moment c'est encore un secret mais je trouve la couleur tellement chouette que je n'ai pas résisté à vous montrer les pelotes.

ET voilà qui clôt le chapître de la droguerie cette semaine.

A part ça, j'ai mis mon absence à profit pour achever deux ou trois projets, dont naturellement mon Trico'13, maintenant que je fais partie du club. Comme le thème du mois de novembre, c'était l'accessoire de l'hiver, et bien c'est mon textured que je suis finalement parvenue à faire tomber de mes aiguilles, qui va m'aider à conjurer le sort ce mois-ci.

Pour finir, ma grande grande fierté, c'est ça:


Gilet_Camille_2

Le gilet de Camille enfin fini. Tricoté en 5 avec de la Cascade 220 Amarante (trois écheveaux), d'après ce modèle, adapté en taille 6 ans.

Rapidement, le tuto pour la taille 6 ans aux aiguilles 5:

Monter souplement 70 mailles.

Tricoter 28 cm et augmenter de chaque côté de 25 mailles pour réaliser les manches, on a alors 120 mailles.

A 12,5 cm du début des manches, rabatre sur l'envers du tricot pour former l'encolure comme suit: Tricoter 42 mailles, rabattre 36 mailles, tricoter 42 mailles.

Devant droit, monter les mailles, tous les 2 rangs, 3 fois 6 mailles.

La suite, c'est comme sur le modèle d'origine sauf que naturellement, on rabat 25 et pas 20 mailles pour finir les manches.

A bientôt !

2 novembre 2009

Cette semaine dans la boite à mAlice

Et voilà, en Ishbel, la vie est si belle que j'en ai oublié de venir vous parler des dernières péripéties de la famille mAlice, tout au long de la semaine.

Et vous qui pensiez certainement que  si je n'étais pas revenue depuis mardi dernier pour vous donner des nouvelles, c'est que je n'avais rien à raconter, que la vie en mAlicie était redevenue paisible, banale et ennuyeuse, que nous coulions tous des jours heureux et tranquilles.

Heureux naïfs que vous êtes...

Comment vous dire? Alors cette semaine, dans la boite à mAlice, il y a eu:

Deux gastros

Une pyjama partie

De nouveaux projets qui ont commencé à voir le jour,

Un gros gadin

Des retrouvailles chaleureuses avec de vieux copains un peu envahissants,

Une rencontre avec des monstres effrayants,

Des expériences culinaires heureuses.... et malheureuses...

Et une leçon de vocabulaire.

J'avais initialement commencé à rédiger un seul post. Je me suis vite aperçue qu'il était beaucoup trop long et que je ne pouvais raisonnablement pas vous infliger pareil supplice.

Certains d'entre vous qui sont peut-être venus jusqu'ici sans précaution et sans avoir emporté de réserve d'eau ou de nourriture, seraient probablement morts d'inanition ou de déshydratation derrière leur écran avant d'être arrivés au bout du message.

Après réflexion, j'ai donc décidé de tricher (ouh que c'est vilain, ça!) et d'antidater les différents messages, comme si j'étais venue vous raconter cette semaine au fur et à mesure.

Héhé, c'est malin, ça...

Ainsi, vous pourrez librement choisir de tout lire ou non et vous pourrez aussi me laisser des commentaires à chaque message au lieu de me laisser un seul commentaire à la fin du loooooong message (vous sentez l'appel du pied, là? J'aime beaucoup les commentaires, en plus maintenant, j'ai compris comment répondre individuellement à chacun, ça m'ouvre des perspectives inespérées...).

Et pour la semaine qui vient, promis j'essaie d'être mieux organisée.

La suite c'est donc au 29 octobre...

Petit édit vite entre deux urgences:

Les plus perspicaces d'entre vous noteront que je ne suis pas encore à jour de toute la semaine dernière, je fais mon possible pour rattraper mon retard.


1 novembre 2009

Où l'on retrouve de vieux amis

Je passe rapidement sur la soirée de jeudi, au cours de laquelle Camille avait organisé sa première pyjama partie, qui après menace d'annulation pour cause de gastro, a finalement été maintenue, les parents du petit copain  ayant fait preuve d'une zénitude peu commune à la veille de leur départ en vacances...

Je vous passe les blagues subtiles auxquelles la réunion de trois enfants âgés de trois à cinq ans peut donner naissance et je n'insiste pas non plus sur les rires discrets qui en sont la conséquence.

Je vous laisse également imaginer avec quelle facilité vont se coucher ces mêmes enfants apaisés et détendus par leurs jeux innocents et je vous emmène directement à ce WE qui a fini en apothéose cette semaine riche en événements.

Vous vous souvenez sans doute qu'il y a un peu plus d'une semaine de ça, nous avions eu pour la première fois l'occasion de rigoler en famille avec les poux.

Vous vous souvenez sans doute également que dans la notice du Pra*ix, il était recommandé de recommencer le traitement au bout de sept jours.

Théoriquement, j'aurais donc dû refaire un shampooing à toute la famille, mercredi dernier. Simplement, comme je suis plus maligne que tout le monde et qu'entre le mercredi précédent et mercredi dernier, j'avais déjà refait un shampooing à tout le monde au cours du WE parce que c'est quand même plus facile de faire ça le WE plutôt qu'en pleine semaine, j'avais légitimement pensé avoir endigué l'invasion et m'être définitivement débarrassée de nos petits invités indésirables.

Mais comme j'ai beau être plus maligne, je n'en suis pas moins dotée d'une certaine ouverture d'esprit, j'avais quand même noté dans un coin de ma tête que si autant de discours concordants circulaient sur les poux et la difficulté de s'en défaire il serait peut-être plus prudent de surveiller pendant le WE, l'état de la chevelure de ma couvée.

C'est ainsi que samedi matin, par acquis de conscience et relativement confiante, je scrute les cheveux de Camille.

Et bien croyez-moi ou pas, ils étaient revenus.

Et pas qu'un peu.

Des lentes, mais des lentes... par grappes entières.

J'avise Aurélien qui passait par là et, tout en espérant que s'il y avait échappé une fois, il y aurait bien échappé une deuxième fois, je cherche frénétiquement et sans gros effort, j'identifie rapidement quelques lentes.

La mort dans l'âme, je vais chercher Corentin, le bébinou, le plus mignon des trois, celui qui est en train de jouer tranquillement dans son coin, qui ne demande rien à personne, qui ne ferait jamais le coup à sa maman de lui ramener des poux...

Désillusioooooon !!! Même le bébinou est contaminé. Et dans ses cheveux fins, non seulement j'identifie les lentes, mais je parviens même à voir des poux.

C'est à ce moment qu'une certitude m'assaille. Si les deux enfants qui avaient été épargnés la dernière fois ont été touchés cette fois-ci, c'est peut-être que d'autres membres de la famille l'ont également été.

Et des autres membres de la famille, à part Monsieur mAlice, Ishbel et moi, il n'en reste pas des masses.

L'horreur.

Ni une, ni deux, j'attrape Camille, je l'asperge de Pra*ix et je l'enferme dans la salle de bain.

immédiatement après je course Aurélien à travers l'appartement, mais lui qui déteste qu'on lui lave les cheveux, comprend très vite où je veux en venir et, la terreur lui donnant des ailes, il persiste à m'échapper en hurlant.

A trois ans et demi, il faut reconnaître qu'il bénéficie d'un avantage non négligeable sur moi, c'est qu'il passe encore sous la plupart des meubles sans trop de difficulté.

Avec l'aide de Monsieur mAlice, nous finissons par parvenir à le prendre en tenaille mais il continue à se débattre, au point que je n'arrive pas à vaporiser le Para*ix sans risquer de lui en mettre dans les yeux.

Pour le calmer, je suis obligée de le menacer de lui raser la tête s'il ne se tient pas tranquille.

- ça veut dire quoi raser?

- ça veut dire que je vais te tondre comme un mouton.

- Nooon ! t'as pas le droit de faire ça !!!

- Ah oui, tu veux essayer pour voir?

Heureusement pour moi, il ne tient pas particulièrement à essayer.

J'enferme donc les deux aînés dans la salle de bain pendant que se répand dans l'appartement une odeur qui doit laisser penser aux voisins que nous sommes en train de nous prendre une cuite au pastis.

ça et les hurlements d'Aurélien, c'est un coup à se prendre un signalement DDASS...

Le bébinou, au milieu de tout ça reste imperturbable et continue à jouer avec ses voitures.

Il est trop petit pour le para*ix, qu'à cela ne tienne, j'ai un autre produit adapté aux tous petits. Il faut simplement le laisser agir plusieurs heures.

J'asperge donc Corentin, je lui couvre ensuite la tête avec un lange et l'un dans l'autre, c'est maintenant l'heure de la sieste matinale, je le couche, il s'endort sans un pleur.

Même avec des poux, le plus petit est décidément toujours aussi mignon.

Le moment est maintenant venu de récupérer les deux grands qui enfermés dans une pièce sans aération et enveloppés dans les vapeurs du pastis ricanent à qui mieux mieux en se demandant lequel a le plus de poux.

Une fois rincés, se profile l'épreuve du peigne à poux. Camille, déjà bien entraînée à cet exercice fait preuve d'une belle indifférence contrairement à son frère se met à braire aussitôt qu'on approche de ses cheveux l'engin de torture.

Seule la menace une nouvelle fois brandie de la tonsure parvient à le ramener à la raison.

ça et la promesse que je lui montrerai chaque pou que j'aurai attrapé avec le peigne...

Il s'avère que la crainte du peigne à poux doit être génétique parce que le bébinou, d'habitude si mignon fait montre d'un comportement similaire à celui de son frère et braille comme si on allait le scalper aussitôt qu'il voit l'outil.

Las de ses cris, conscients que nous ne parviendrons pas à l'épouiller correctement, Monsieur mAlice et moi décrétons l'état de siège et la loi martiale, nous décidons donc, pour le bien de tous, de sacrifier la chevelure du plus petit.

Je vous rassure, nous ne l'avons pas totalement tondu, mais juste sensiblement raccourci...

... avec le talent que l'on peut nous imaginer...

Le reste de la journée se passe à faire tourner des machines et à vaporiser au Altopoux (véridique) ce qui ne rentre pas dans la machine (y compris Ishbel).

Le soir, Monsieur MAlice et moi-même nous aspergeons à notre tour de para*ix avant d'aller nous coucher en rêvant du sud, d'une piscine, de soleil...

Juste avant de sombrer, j'ai une dernière pensée pour les parents du petit copain de Camille et pour leur belle zénitude probablement envolée à la suite du message que je leur ai laissé pour m'excuser...

Demain pour me consoler, je tenterai de faire des macarons...

Publicité
1 2 3 > >>
Une pointe de mAlice
Publicité
Newsletter
Publicité